DESCRIPTION MORPHOLOGIQUE
Un corps ramassé surmonté de
deux gros yeux rouges, le Raymond disposait dans son biotope d'origine
de conditions de vie proches de celles qu'il peut rencontrer dans notre
univers.
Mesurant plus de trois brassées à
l'âge adulte, ses deux longues pattes protègent son abdomen
de toute agression de la part d'espèces rampantes.
Animal pacifique, il peut, s'il se sent menacé,
utiliser ses puissantes mandibules pour mutiler ses adversaires.
Chez certains sujets agés, on note
une faiblesse récurente au niveau des pattes (fractures) et des
yeux (cataractes).
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MOTRICITE
Dès son plus jeune âge, le Raymond
peut se mouvoir indifféremment au sol ou en l'air.
Bien qu'aucune découverte n'ait pû
confirmer si le Raymond disposait d'un système auditif, il n'en
reste pas moins très sensible aux bruits.
Dès lors que le sujet est soumis à
un stimulus sonore, il entame, seul ou au sein d'un groupe constitué
exclusivement de mâles, une sorte de danse. Il s'agit le plus souvent
d'un déhanchement vers la gauche puis la droite, réalisé
en rythme et à faible altitude.
On dit alors qu'il "gambille". |
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VARIATIONS
S'il n'existe qu'une seule espèce recensée
à ce jour, celle ci dispose de spécimens arborant des robes
différentes. Alors que les premières recherches avaient pu
faire penser à des problèmes de pigmentations chez certains
sujets, il semble que leur couleur soit déterminée en fonction
de la période à laquelle il naissent.
Il se peut que les superbes coloris dont
ils se parrent leur permettent un habile camouflage dans leur environnement
d'origine.
Aucun prédateur n'a, à ce jour,
été recensé, la majorité des décès
résultant d'écrasement lors de l'accouplement avec des femelles
15 à 20 fois plus grosses qu'eux.
REPRODUCTION
Les parades amoureuses mettent en scène
un ou plusieurs mâles autour d'une seule femelle.
Il s'agit d'un gracieux déhanchement
vers la droite puis la gauche (à ne pas confondre avec la gambille)
destiné autant à amadouer la femelle qu'à éviter
de finir écrasé!
Malgré l'existence régulières
de parades, il n'a pas été possible jusqu'alors d'observer
un accouplement.
Peut-être les Raymonds n'ont-ils pas
encore atteint le stade pubère...
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